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10 février 2020

Moteur et entretien en hiver

Voici quelques conseils sur l’un des éléments le plus important d’un véhicule: le moteur!

L’huile en hiver

La première chose à vérifier est sa viscosité. L’huile synthétique, de grade 0W-20/30/40, est un bon choix. Malgré nos hivers rudes, l’humidité et la condensation ne causent pas de problèmes au moteur ; l’eau présente dans l’huile s’évapore lorsque le véhicule est chaud. Après avoir démarré votre voiture, roulez doucement jusqu’à ce que le moteur se réchauffe. Contrairement à la croyance populaire, il est inutile de faire fonctionner le moteur à l’arrêt.

Pourquoi ne pas laisser réchauffer le moteur ?

Selon Transports Canada, « la plupart des voitures ne mettent qu’une trentaine de secondes à faire chauffer le moteur pour qu’il atteigne la température nécessaire pour conduire, même quand il fait extrêmement froid. » Il peut même être néfaste de laisser tourner le moteur trop longtemps. Le magazine spécialisé Road & Track affirme qu’une telle pratique peut contribuer à diluer l’huile à moteur, car de l’essence peut s’infiltrer dans l’huile et lui faire perdre ses propriétés lubrifiantes.

Les additifs

L’antigel de carburant, appelé gas line, peut être nécessaire si de la condensation est présente dans les canalisations, nuisant ainsi à la bonne circulation du carburant. Par contre, une façon efficace de réduire les risques de condensation est de garder votre réservoir presque plein tout l’hiver. Puisque plusieurs pétrolières ajoutent des additifs à leur carburant hivernal, offert de l’automne au printemps, l’utilisation d’additifs vendus en magasin est superflue.

Les avantages d’un chauffe-moteur

Le chauffe-moteur est un dispositif très intéressant à plusieurs points de vue. D’abord, selon une étude de CAA-Québec et de l’Agence de l’efficacité énergétique du Québec publiée en 2009, l’intérieur d’un véhicule muni d’un chauffe-moteur se réchauffe 40 % plus rapidement lorsque la température extérieure est en moyenne — 10 o C. Bien sûr, il aide au démarrage par grand froid et préserve les composants du groupe moteur ainsi que la batterie. Cette étude fait aussi mention d’une économie de carburant allant jusqu’à 15 %. Il contribue également à réduire les émanations d’hydrocarbures, de monoxyde de carbone et d’oxyde d’azote de 4 à 15 fois en comparaison avec un véhicule qui n’en possède pas. Toujours selon l’étude, un branchement seulement trois heures avant le démarrage a engendré des coûts minimes d’électricité ; entre 10 $ et 25 $ pour 112 jours. Pour la même période, on a remarqué une économie d’essence de 20 $ à 40 $. Son coût ? Entre 40 $ et 150 $, suivant le type de véhicule.